18 oct. 2016 - 11:20
Les Berlinois qui ont toujours la dent dure et des surnoms plus ou moins flatteurs pour les monuments de la ville l’appellent la machine à laver. La façade de la chancellerie présente en effets sur deux côtés d’énormes ouvertures rappelant des hublots géants.
Le bâtiment impressionnant en béton brut de décoffrage à l’extérieur écrase par son ampleur l’Elysée ou la Maison Blanche avec une superficie utile de près de 20.000 mètres carrés. Mais il vieillit visiblement mal ce qui est souvent le cas d’édifices modernes.
Des infiltrations traversent le plafond du parking souterrain et il faut régulièrement pomper l’eau qui obligerait sinon les collaborateurs de la chancelière à mettre des bottes en sortant de leur voiture. Les réparations sont délicates car les voitures des cortèges officiels nombreux à rendre visite à la reine Merkel passent juste au dessus. Des conduites électriques, les équipements sanitaires ne répondent plus aux normes d’hygiène. Des corneilles facétieuses s’amusent à larguer des projectiles sur les panneaux solaires sur le toît ; leur production d’électricité n’est évidemment plus ce qu’elle devrait être.
Et le chauffage au fuel de la chancellerie, s’il a certes le mérite de permettre une autonomie en cas de crise, n’est pas très politiquement correct, surtout pour une chancelière qui se veut la reine des énergies renouvelables.
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