Quand la Grèce s'invite à dîner

Berlin, samedi soir. Soirée d'anniversaire dans le jardin paisible d'un restaurant autrichien. A l'ombre des pergolas, les escalopes viennoises et la bière sont arrivées. Les conversations vont bon train. Le coupable ne peut plus a posteriori être identifié. Mais à un moment donné, le dossier héllénique des moins digestes va s'imposer dans la soirée et prendre le dessus.

Me voici minoritaire, contraint bon gré mal gré, de me faire l'avocat d'Athènes face à des commensaux qui à l'instar de nombre de leurs concitoyens n'ont qu'une envie pressante: que les Grecs prennent la poudre d'escampette et se débrouillent tous seuls. Puisque depuis le début de la crise, ils n'ont fait aucune réforme mais encaissés des milliards, nos milliards produits à la sueur de notre front et de notre systeme des plus performants, lui. Non mais!

La conversation dure une bonne partie de la soirée. J'essaie d'arrondir les angles, de nuancer des propos un peu trop généralisateurs ou des erreurs factuelles. Mais à l'arrivée, la tâche ardue se conclut par un échec tonitruant. Heureusement, le dessert était délicieux!

0 Comments

Poster un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ ne sera pas montré publiquement.
CAPTCHA
Cette question vous est posée pour vérifier si vous êtes un humain et non un robot et ainsi prévenir le spam automatique.