Archives de février 2012

La germano-mania de Sarkozy négative pour l'Allemagne

Le président français ne cesse de citer en exemple le modèle allemand. Mais l'impopularité de Sarkozy rend son argumentaire automatiquement impopulaire et ses adversaires s'emploient à le démonter d'arrache-pied comme en témoigne les innombrables articles et autres tribunes qui descendent le modèle allemand. 

Le risque existe donc bien que le Sarkozy-Bashing alimente le rejet de l'Allemagne avec des argumentaires parfois un peu courts. 

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Les mâles allemands sont-ils des couilles molles?

Le débat n'est pas nouveau, mais il a été relancé il y a un mois par un article dans l'hebdomadaire "Die Zeit" intitulé "les hommes de douleurs". Les femmes allemandes auraient-elles fini par "castrer" les hommes, à en faire des "Weicheier" ou des "couilles molles" à force de se battre contre les machos d'antan pour écoper aujourd'hui de mauviettes qui ne les emballent pas plus?

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"Un président des coeurs" pour les Allemands?

Une grande majorité des commentateurs mais aussi des Allemands souhaitaient son élection lors de la dernière présidentielle en juin 2010. Joachim Gauck, présenté initialement par les Verts et soutenu ensuite également par les sociaux-démocrates, avait dû à l'arrivée s'incliner face au candidat d'Angela Merkel.

Après la démission vendredi de l'intéréssé soupçonné de corruption, Gauck a été désigné et à toutes les chances d'être élu le 18 mars prochain. Engagé dans l'opposition au régime est-allemand, il avait dirigié après la chute du mur durant dix ans les archives de la Stasi, la police secrète de la RDA.

Joachim Gauck aux cötés d'Angela Merkel le 19 janvier 2012 (Photo: Reuters: Fabrizio Bensch)

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Sondage: Merkel plus populaire en France que Sarkozy

60% des Français ont une opinion positive de la chancelière allemande (contre 24%). Les Français ne sont que 36% d'après un sondage pour la chaîne de télévision allemande ARD à avoir une opinion positive de leur président; 59% sont d'un avis inverse.

Ce sondage réalisé ces derniers jours confirme une enquête de l'automne dernier et traduit un écart encore plus grand. La germanophilie exacerbée de Nicolas Sarkozy aurait-elle convaincue les Français? Ou ces derniers verraient-ils dans la chancelière l'incarnation d'une personnalité représentant des valeurs et un style opposés à ceux de leur président? 

Pour autant, cette sympathie pour Angela Merkel ne débouche pas sur un aveuglement enthousiaste pour l'Allemagne. Six Français sur dix estiment que l'Allemagne veut s'imposer comme la puissance dominante en Europe. Seulement 30% sont d'un avis contraire.

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