Rudolf Brazda aurait eu cent ans ce 26 juin 2013. Il était sans doute le dernier déporté pour homosexualité. Décédé il y a deux ans, il n'aura pas pu avoir la satisfaction d'assister au premier hommage de l'Allemagne officielle à ces "triangles roses" longtemps oubliés et reniés après la guerre. 

Dimanche, un hommage a été rendu à Weimar à Rudolf Brazda et à ceux qui furent deux fois victimes de l'histoire. Ce mercredi, une cérémonie sera organisée à Paris et la flamme sous l'Arc de Triomphe sera ravivée pour celui qui ayant quitté son pays après la guerre s'était installé en Alsace avant d'acquérir la nationalité française. 

Certains voient Hitler partout. Et particulièrement là où on le devine a priori le moins comme des objets de la vie courante voire dans le monde animal. Les scientifiques se sont penché là dessus. Dans le cas du Führer, la fascination parfois malsaine toujours exercée par cette incarnation du mal y est sans doute pour quelque chose. 

En tout la cas, la bouilloire ci-dessous a créé le buzz sur le net et fait fureur comme d'autres exemples ci-dessous.  

Un peu tordu au sens propre comme au sens figuré le fait de voir le portait de Hitler derrière la façade de pavillon. 

Bon chez les bestioles ci-dessous c'est un peu plus évident, mais les pauvres bêtes ne peuvent vraiment pas être accusées de nostalgie déplacée. 

Il ne fait décidément pas bon être Souabe à Berlin (voir le papier sur ce blog du 29 janvier 2012). Wolfgang Thierse, vice-président social-démocrate du Bundestag, vient de taper sur ses compatriotes mal aimés dans la capitale. A nouveau, les habitants de cette région du Sud-Ouest de l'Allemagne dans la région de Stuttgart sont accusés de prendre Berlin d'assaut pour fuir leur province étriquée avant d'imposer dans la capitale leurs us et coutumes et d'être responsables de la gentrification qui gangrène certains quartiers.

Une affiche qui dénonce la présence souabe dans le quartier bobo de Prenzlauer Berg.

L'Allemagne vieillit. La prise en charge des personnes âgées coûte de plus en plus cher. Les retraites, même avec des aides publiques, ne suffisent plus pour payer des foyers onéreux. Les enfants ne veulent pas ou ne peuvent pas payer pour leurs parents. Un député chrétien-démocrate promeut une solution déjà pratiquée à la marge : l'exportation des vieux là où leur prise en charge coûte moins cher.