Bravo Guido

Des boums dans la cave des parents, des bouteilles de bière bues en douce, un peu de sexe et un zeste de conseils: Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères fait dans le jeunisme. Il est le premier homme politique allemand a donné une interview à l'organe central des ados germaniques, le magazine "Bravo".

Des conseils sur l'utilisation des préservatifs, la chronique incontournable du Docteur Sommer qui depuis un demi-siècle répond aux questions existentielles de la jeunesse allemande -cette semaine "Quand et comment dois-je l'embrasser?", les posters de deux ados tous nus (Denis 16 ans qui a déjà eu sept copines mais qui a perdu récemment son pucelage; et Lydia, 20 ans, qui nous présente sa collection d'étoiles tatoués sur son côté. 

Et enfin, en page 72 -je commençais déjà à désespérer sous le regard amusé de la kiosquière-, l'interview de Guido Westerwelle. Sur trois pages, le ministre nous révèle sa faiblesse pour Abba, Johnny Depp, son horreur des maths et de la physique à l'école, le fait qu'il ne pas eu besoin de "Bravo" pour tout savoir sur le commerce horizontal et que son homosexualité n'a pas été un problème majeur dans sa jeunesse. 

Celui que le magazine "Der Spiegel" a baptisé méchamment la semaine dernière "le diplomate à temps partiel" ne fait pas que dans le fun. Il administre aussi une petite leçon pas très nouvelle aux lecteurs de "Bravo": "Beaucoup de discipline et de travail", c'est comme cela que le jeune Guido Westerwelle pas très sage à l'école a fini par décrocher son bac. Qu'on se le dise!

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1 Comments

Guido lit bravo, ça exiplique tout...

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